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Pass vaccinal : les Corses doivent pouvoir circuler librement
Intervention de Jean-Luc Mélenchon le 5 janvier 2022 à l'Assemblée nationale dans le cadre du débat sur la mise en place d'un pass vaccinal.
Je ne vais pas abuser, mais est ce qu'on peut avoir une réponse claire concernant le sous-amendement de notre collègue Acquaviva ? Parce que les Corses n'ont pas le choix. Et si la réponse est que, pour venir de l'île au continent ou du continent sur l'île, il faut faire la preuve qu'on est vacciné…
Faut il rappeler une fois de plus que 1) ce ne sera pas toujours possible, 2) ce n'est pas toujours efficace. J'en profite d'ailleurs pour vous dire que j'ai entendu tout à l'heure le Premier ministre avec un certain sourire quand il dit : « j’entends la petite musique d'après laquelle le vaccin ne serait pas efficace ». Ce n’est pas une petite musique. C’est lui ! C’est la démonstration. Lui qui est vacciné a été deux fois positif. Le président de cette Assemblée qui est vacciné est positif. Donc admettons qu'il y a une faille dans ce vaccin que nous connaissons tous.
Elle répond aux difficultés les plus graves, mais pour autant, Omicron passe là-dedans comme dans une raquette trouée. J'ai vécu cela dans ma famille à trois exemplaires, donc on n'invente pas. Acceptez qu'on vous le fasse remarquer sans que vous le preniez pour une crise de paranoïa.
C'est un sujet qui s'impose à nous tous. De même, la situation de l'île et des Corses s'impose à nous tous, que cela nous plaise ou pas : il n'est pas possible de se déplacer en voiture entre Ajaccio et Marseille. Voilà. Donc, est-ce qu'on peut donner la garantie aux collègues corses qu'ils peuvent retourner voir les Corses et leur dire : « vous pourrez circuler librement parce que vous êtes aussi libres encore que vous l'êtes dans l'Île-de-France quand vous prenez le RER B, que vous partez de Paris et que vous arrivez au bout de la ligne du RER B d'un côté ou de l'autre » ? Parce que ça, c'est notre liberté à nous, en région parisienne. Et cela représente une étendue qui est sans doute supérieure à distance que celle qui sépare la Corse du continent.
Donc, nous avons besoin - monsieur le ministre, peut être que je n'ai pas tout bien compris, j’avoue mes humbles faiblesses, ça m'arrive, je comprends pas tout - mais est ce que vous pouvez bien dire clairement dans le micro : « Les Corses pourront circuler librement. C’est la réponse que je fais à M. Acquaviva. » -
Notre démocratie est malade de l'absence du peuple
La démocratie se meurt de l'absence du peuple : l'abstention record est un symptôme inquiétant d'un système à bout de souffle.
La solution, ce n'est pas d'exclure encore davantage le peuple, en rétablissant le cumul des mandat, la solution c'est que le peuple puisse à nouveau exercer son pouvoir souverain.
Les députés sont presque tous issus des classes favorisées : pas d'ouvriers, très peu d'employés. Mais la ministre s'offusque que je le lui dise !
Il faut en finir avec ce système vermoulu ! Passons à une 6e République démocratique, écologique et sociale.
Lire le texte : https://bastienlachaud.fr/2021/11/26/notre-democratie-est-malade-de-labsence-du-peuple/ -
Pénurie de logement : inaction criminelle ! - Bastien Lachaud
J'interroge la ministre du logement sur la pénurie de logement et de logement social. Cette inaction est criminelle !
Deux millions de nos concitoyens attendent un logement social. Seules 13% des demandes ont été satisfaites l’an dernier. En Seine-Saint-Denis, près de 130 000 demeurent sans réponse.
Une part importante du parc locatif privé est insalubre : 20% à Aubervilliers.
Et que fait le gouvernement face à cette crise du logement ? Rien. Depuis 2017, le nombre de logements sociaux construits recule chaque année. On en programme aujourd’hui moins de 100 000.
Et 1 millions de logements du parc privé restent vacants, et le gouvernement n'ordonne pas de réquisitions !
Derrière ces chiffres, ce sont des vies brisées.
Quand on n’a pas de chez soi, pour vivre décemment, les difficultés s’accumulent : précarité, santé, difficultés scolaires pour les enfants. Avec la pandémie et les confinements, elles ont explosé. -
Centre national de la musique : quelles réponses face à la polémique sur l'attribution des aides ?
Question du député Michel LARIVE à M. Jean-Philippe Thiellay, président du Centre national de la musique :
"Face à la polémique sur l'attribution des aides pendant la crise, comment parvenir à une transparence totale des critères d’attribution ? Comment expliquer la concentration des aides sur quelques grandes structures ?" -
Macron : un quinquennat de perdu pour les animaux !
Après l'accord de l'Assemblée nationale et du Sénat sur le texte de la maltraitance animale, les députés ne peuvent plus proposer d'amendements. Nous devons donc nous prononcer pour ou contre un texte qui comporte très peu d'avancées pour les animaux.
Nous allons voter "pour", mais un "pour" de dépit et de consternation. Car le texte est presque ridicule, par son ampleur, par rapport à l'enjeu réel de protéger les animaux contre la maltraitance.
Car l'organisation capitaliste de nos sociétés maltraite et exploite tout : les êtres humains, les ressources naturelles, et les animaux, pour en faire du profit.
Rien dans ce texte sur la protection de la biodiversité contre la maltraitance, l'empoisonnement par les pesticides, la destruction des habitats naturels.Rien dans ce texte sur la protection des animaux contre la maltraitance de l'élevage industriel et intensif, hormis pour les animaux sauvages élevés uniquement dans le but d'exploiter leur fourrure.
Rien dans ce texte sur la protection des animaux sauvages contre les pratiques cruelles de la chasse .
Ce quinquennat est perdu pour les animaux, perdu pour la lutte contre le changement climatique.
Lire le texte : https://bastienlachaud.fr/2021/11/16/macron-un-quinquennat-perdu-pour-les-animaux/ -
Crise du crack : depuis 45 jours, le gouvernement ne fait rien !
Ce 9 novembre, à la séance des Questions Au Gouvernement, j’ai interrogé le Premier Ministre sur la crise provoquée par la décision du préfet de police Lallement d’installer 150 consommateurs de crack porte de la Villette, à proximité immédiate d’Aubervilliers et de Pantin, le 24 septembre dernier. Cela fait 45 jours que la situation ne cesse d’empirer.
Pour les riverains, qui subissent les nuisances, l’insécurité. Pour les consommateurs de drogue, qui sont abandonnés, dans des conditions inhumaines et indignes. Le 28 octobre dernier, une jeune femme a été retrouvée, morte d’une overdose, dans le square de la porte de la Villette. Voilà où mène l’inaction criminelle du gouvernement.
C’est le ministre de la santé, Olivier Véran, qui m’a répondu. Réponse creuse et mensongère. Le gouvernement « est prêt », « est prêt », répète le ministre Véran, en énumérant des dispositifs d’accompagnement que personne ne voit sur le terrain. La réalité ? Olivier Véran est absent de la crise depuis un mois et demi. Le gouvernement ignore tous les appels des riverains et des élus, les maires d’Aubervilliers et Pantin et moi-même. Aucune réponse à nos courriers, à nos demandes d’être reçus – j’avais interpellé le préfet de police dès juillet dernier, la première fois qu’il avait déclaré envisager le site de la Porte de la Villette. Aucune réponse à la pétition des riverains, que nous avons déposée avec eux à Matignon, le 14 octobre dernier. Aucun calendrier, aucune mesure tangible.
Depuis des années que le problème du crack s’est installé dans le nord-est parisien, le gouvernement n’a apporté aucune solution durable. Depuis un mois et demi que la situation s’est installée Porte de la Villette, il fuit ses responsabilités. Aujourd’hui, il continue de fuir ses responsabilités et ment une nouvelle fois devant l’Assemblée Nationale, comme le ministre de l’intérieur Darmanin a menti, le 28 septembre dernier, en déclarant que la situation ne durerait que « quelques heures, quelques jours ». Assez !
Face à ce pouvoir qui méprise la Seine-Saint-Denis, je continuerai d’être mobilisé, aux côtés des collectifs d’habitants d’Aubervilliers et Pantin, pour exiger des solutions pour la tranquillité des riverains, pour la prise en charge sociale et sanitaire des consommateurs de drogue. Jusqu’à ce que le pouvoir nous entende.
Lire le texte de la question : https://bastienlachaud.fr/2021/11/09/crise-du-crack-depuis-45-jours-le-gouvernement-ne-fait-rien/ -
Couvre-feu en Guyane : les gens n'en peuvent plus !
Intervention de Jean-Luc Mélenchon à l'Assemblée nationale le 3 novembre 2021 contre la prolongation du pass sanitaire. Voici la retranscription de cette intervention.
« Je voudrais apporter un soutien à l'idée de territorialisation dont peut-être je n'aurais pas été convaincu il y a quelques mois, mais c'est mon passage en Guyane qui m'a convaincu que sur les territoires, notamment ceux ci, la capacité d'évaluation de ce qui est juste ou ce qui est nécessaire et ce qui est efficace est plus fine sur le terrain. Voyez-vous, le territoire de la Guyane depuis mars 2020 est en situation d'urgence. Là, nous sommes sous couvre feu tous les jours à 19 h. Les gens n'en peuvent plus. Et lorsque vous discutez avec les responsables politiques de tout bord - je m'empresse de le dire - tous disent : « On ne peut pas continuer comme ça».
Bien sûr, on n'est pas arrivé à convaincre la population de se faire vacciner massivement - je mets de côté la discussion sur les vaccins, mais puisque c'est le repère... - et on en déduit que puisque il y a peu de vaccinés et qu'il y a des risques que tout le monde connaît, notamment la frontière commune avec le Brésil, extrêmement contaminé, ou avec le Surinam, par conséquent, il faut appliquer ce régime sévère.
Ce n'est pas ce que pensent les gens sur place. Ils pensent que pour convaincre, ils ont besoin de desserrer l'étau. Et je vous garantis que les personnes que j'ai rencontrées, dont notre collègue qui est maintenant le président de la Collectivité territoriale de Guyane, Gabriel Serville, ne sont pas du tout du genre à se laisser aller ou à être sans précaution à l'égard des dangers. Voilà leur position et je me fais un devoir de l'exprimer devant vous pour que vous compreniez que cette question se pose comme ça sur le terrain. Et je suis persuadé qu'en Martinique, la situation est très largement comparable dans la mesure où le président de l'Assemblée territoriale a lui aussi demandé pour finir à l'État de faire une médiation après qu'il se soit lui même très avancé en faveur du vaccin, sans convaincre non plus les populations locales. Donc, on a besoin de faire confiance aux décideurs locaux pour savoir quel est le chemin le plus adapté pour convaincre, parce que c'est ça le véritable enjeu. » -
Comment la France compte-t-elle tenir son rang sur l’industrie spatiale européenne ?
Retrouvez la question posée par Michel LARIVE en commission des affaires culturelles à l'occasion d'une table ronde sur la recherche spatiale.
"Concurrence des américains, suppression d'emplois en France, récupération de technologie stratégique par l'Allemagne, etc.
Comment la France compte-t-elle tenir son rang et empêcher la mainmise allemande sur l’industrie spatiale européenne ?" -
PLF 2022 Discussion générale et défenses d'amendements crédits Recherche et Enseignement supérieur.
🔴🔬Mes #Interventions sur les crédits de la mission #RechercheEtEnseignementSuperieur du #PLF2022. Discussion générale et défenses d'amendements.
ANR, appel à projets, marchandisation du savoir, crédits récurrents, CIR, CNRS, attaque du statut de fonctionnaire, sous dotation des universités, master, sélection, déterminisme social, fin des aides exceptionnelles, précarité étudiante, logements étudiants, CROUS.
« Le budget de l’ESR qui s'élève à 29,24 milliards d’euros illustre cette année encore votre vision libérale calquée sur le modèle anglo-saxon.
Lors de la conférence de presse de la rentrée 2021, vous avez reconnu Madame la Ministre, que “les organismes de recherche souffraient de sous-financements chroniques depuis des décennies". Si nous partageons ce constat, nous déplorons la réponse que vous y apportez.
En effet, dans la dynamique de la LPR, la hausse du budget consacré à la recherche profite à l’ANR, et au financement par appel à projets, au détriment des crédits récurrents. Aussi l’Action 2 du programme 172 augmente de 17,44% pour un montant de 884,35 millions d’euros.
Or, ce mode de redistribution des dotations publiques pour la recherche par appel à projets, non content de limiter les sujets de recherches, d’accroître la concurrence entre les chercheurs et d’être chronophage, est fortement inégalitaire. Aujourd’hui déjà 80% des moyens de recherche compétitifs, comme les projets ANR, sont attribués à seulement 20 établissements d’enseignement supérieur sur la centaine qui existent.
Le CIR lui représentera en 2022 pas moins de 7,43 milliards d’euros, soit environ un quart du budget de l’ESR. Cette niche fiscale opaque, est accordée sans contrepartie sur simple déclaration. Sanofi, par exemple, qui en bénéficie, a investi en janvier, 610 millions d’euros dans une nouvelle usine de production de vaccins, puis a annoncé en septembre dernier l’arrêt du développement de son vaccin contre le covid. Il n’y a pas d’argent magique disait Emmanuel Macron, et bien en réalité ça dépend pour qui ...
Dans la droite ligne de votre idéologie, ce budget reflète aussi votre volonté d’en finir peu à peu avec le statut de fonctionnaire. Ainsi le CNRS voit ses emplois sous plafond baisser de 128 ETPT et ses emplois hors plafond augmenter de 995 ETPT, laissant le champ libre aux CDI de missions scientifiques, aux chaires de professeurs juniors et aux contrats doctoraux de droit privé.
Globalement, le recrutement de titulaires enseignants-chercheurs a diminué de près de moitié sur les dix dernières années. Les contractuels représentent désormais 25% des postes. Et 6 millions d’heures supplémentaires sont effectuées par les enseignants, ce qui représente 30 000 postes de titulaires.
Le désengagement de l’Etat à l'œuvre dans le domaine de la Recherche se retrouve hélas dans l’Enseignement Supérieur.
Malgré la hausse de 1,48% du programme 150 dédié à la dotation des universités qui atteint désormais 14,21 milliards d’euros, vous continuez en réalité de sous doter les universités en ne prenant pas en compte leurs besoins réels ni l’augmentation du nombre d’étudiants.
Une sous dotation que la CPU confirme : “ La baisse de la dotation par étudiant est constante et ne donne aucune marge de manœuvre aux établissements”.
Vos choix budgétaires renforcent la sélection et le déterminisme social. Entre la mise en œuvre d’un bac local, du portail Parcoursup, de la sélection en Master, et le manque de place, sans surprise, ce sont les plus précaires qui se retrouvent majoritairement sur le carreau. En effet, alors qu’il y a 19,2% d’ouvriers dans la population active, leurs enfants ne représentent que 12,3% des étudiants en Licence, 8,5% des étudiants en Master et 5,9 % des doctorants. Quant aux cadres qui constituent 20,4% de la population active, leurs enfants représentent 29,3% des étudiants en Licence, 40,2% des étudiants en Master et 40,3% des doctorants.
Par ailleurs, la précarité dont souffraient déjà les étudiants avant la crise sanitaire s’est considérablement aggravée : renoncement aux soins, difficultés à se nourrir, à se loger, à assumer les dépenses du quotidien et évidemment à étudier sereinement.
En réponse à leur détresse, ce PLF marque la fin des aides exceptionnelles comme le repas à 1€ pour tous les étudiants, les bourses ne sont revalorisées qu’à hauteur de 1% alors que l’inflation est de 1,8%, le gouvernement n'investit toujours pas massivement dans les CROUS et l’allocation autonomie jeunesse n’est pas à l’ordre du jour. Et c’est dommage, car elle permettrait de sortir de la charité.
En somme, les crédits de la mission ESR actent la marchandisation du savoir ainsi que l’employabilité, et aggravent les inégalités sociales. Le gouvernement refuse d’assumer ses missions de service public et renonce au principe d’un savoir universel et émancipateur. C’est pourquoi nous voterons contre. »
#ANR
#CIR
#Employabilite
#ESR
#CNRS
#CROUS
#ParcouSup
#AssembleeNationale -
Commission des affaires culturelles et de l'éducation.
🔴🔬 Mon #Intervention en commission sur la mise en application de la loi de programmation de la recherche. (#ESR)
Pas de réponse à ma question sur le #MalEtre de la communauté scientifique et l’étiolement de la recherche #Publique au profit de la recherche #Privée.
« Mme la Président, M. et Mme les rapporteurs, merci pour ce travail, chers collègues.
Le rapport intitulé “Communication sur l’application de la LPR” évoque à peine la promesse d’élever le budget de l’ESR à 25 milliards d’euros sur dix ans, qui, il est vrai, n’engage ni ce gouvernement, ni les suivants et à laquelle personne ne croyait.
Il pointe par contre à demi-mot que cette loi rejetée par la majorité de la communauté scientifique lors de son adoption ne fait toujours pas consensus.
Sur le fond, votre rapport indique qu’un volet de la LPR est consacré à l’“amélioration de l’attractivité des carrières scientifiques”. En réalité, les dispositifs de la LPR adhèrent à une vision libérale selon laquelle la concurrence et la précarité stimulent les chercheurs. Ainsi la multiplication des contrats précaires, avec la mise en place de CDI de mission scientifique, de chaires de professeurs juniors et de contrats doctoraux de droit privé, tend à supprimer peu à peu le statut de fonctionnaire, sans l’assumer et n’apporte pas de réponse satisfaisante à la problématique de l’attractivité.
Structurellement, la LPR met en place une vision anglo-saxonne de la recherche, axée sur la rentabilité à court terme, la concurrence à outrance et organise la fuite des investissements publics vers le privé notamment en renforçant l’ANR et le principe d’appel à projets.
Derrière un discours de modernisation et de plus d’autonomie, ce sont bien les fondements de la recherche publique qui sont attaqués : les crédits récurrents, le temps long de la recherche fondamentale, la liberté du choix des thèmes de recherche, ainsi que les sciences humaines et sociales.
Ressentez-vous le malaise profond qui touche une grande partie de la communauté scientifique qui voit la recherche publique s’étioler peu à peu au profit de la recherche privée et si oui, que préconisez-vous pour y remédier ? »
#PublicVSPrivé
#LPR
#ANR -
Vous renforcez l'emprise des milliardaires sur la presse française !
Retrouvez l'intervention du député Michel LARIVE à l'occasion de l'étude du Projet de loi de finances pour 2022, missions "Culture ; Médias, livre et industries culturelles ; Avances à l’audiovisuel public". -
Carburants : Les français·es ne réclament pas l’aumône, mais des mesures durables !
Retrouvez l'intervention du député Michel LARIVE à l'occasion des Questions au gouvernement.
"E. Macron se gargarise d’être le Président du pouvoir d’achat. Il ne l’est pas ! Il est le Président de la paupérisation d’une majorité de la population. M. CASTEX, il faut d’urgence bloquer les prix des carburants, augmenter le SMIC et les minimas sociaux !"